Portugal-Mexique : pas si nul !

Portugal-Mexique : pas si nul !

Annoncé comme le choc du groupe A, la confrontation a tenu toutes ses promesses et s’est emballé dans les dernières secondes (2-2).

Cette Coupe des Confédérations présage déjà du beau spectacle. Devant les nombreux spectateurs de la toute nouvelle Kazan Arena, Portugais et Mexicains – dont la dernière rencontre datait du 7 juin 2014 lors du mondial brésilien en phase de poule – se retrouvait pour ce qui semblait être comme l’affiche de ce groupe A. Composé aussi de la Russie, pays hôte, et de la Nouvelle Zélande qui se sont rencontrés la veille (2-0).

Mémo : Si vous n’avez toujours pas compris le fonctionnement de la Coupe des Confédérations, c’est très simple. Il réunit tous les vainqueurs des compétitions des 5 continents. Europe (Portugal), Afrique : Cameroun, Asie (Australie), Océanie (Nouvelle-Zélande), Amérique du Sud (Chili), et Amérique du Nord, centrale et Caraïbes (Mexique). Sans oublier les champions du monde allemands et le pays d’accueil, la Russie. 

Le fait du match : confusion et arbitrage vidéo

Les 20 premières minutes étaient à l’avantage du Mexique. Les joueurs de Juan Carlos Osorio ont appliqué un schéma de jeu bielsiste, en 4-3-3, et basé sur une possession de balle et des contre-attaques efficaces. Cependant, pas vraiment d’occasion à se mettre sous la dent et contre toute attente, ce sont bien les champions d’Europe qui ouvre le score grâce à Pepe (21^e). But finalement annulé après 40 secondes par l’arbitre de la rencontre, Nestor Pitana. Et dans une confusion assez gênante bien que légitime. Un scénario cher à Antoine Griezmann lors d’un certain France-Espagne en amical en mars dernier. Plus tard dans le match, l'arbitre a encore réclamé l'aide de la vidéo pour valider le but de Cedric (2-1, 86^e). Lent mais juste : l’arbitrage vidéo a été la star de la rencontre.

Joga bonito

Mais l’offrande de Cristiano Ronaldo pour Ricardo Quaresma (34^e) a effacé cette confusion. Régulièrement sollicité, Guillermo Ochoa n’a rien pu faire face à la vista de l’attaquant du Besiktas qui efface le portier mexicain d’un contrôle subtil avant de pousser le cuir dans le but vide. Mais le début de match convaincant de « la Tri » va permettre à Javier Hernandez, meilleur buteur de l’histoire de la sélection (47 buts), d’égaliser d’une tête plongeante avant la mi-temps sur une belle inspiration de Carlos Vela (42^e). 1-1 à la pause.

La deuxième période, bien plus terne, s’emballe soudain dans les dix dernières minutes. Cedric, donc, croit donner la victoire à la Seleçao mais Hector Moreno remet les compteurs à égalité dans le temps additionnel sur corner. 2-2. La Russie, leader du groupe, peut dire merci.

Le Portugal débute très moyennement la compétition et devra se reprendre dès mercredi face au pays hôte. « Un nul au goût de défaite » pour Pepe, futur-ex-défenseur du Real.

Mais au vu du scénario, le nul paraissait logique et respectait la physionomie de la rencontre.

N.J.